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On est pas que crédule

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On est pas que crédule

"La CGT a fait exploser l'intersyndicale"

Le 28/04/2021

"La CGT a fait exploser l'intersyndicale" : Philippe Petitcolin (CGC) réagit à l'approbation d'un nouveau plan social 
L'intransigeance de quelques individus à ses limites, non ?

 

Comment la CGT manipule ses adeptes

Le 28/04/2021

Après le Front de Gauche que nous avions déjà commentée, la « CGT Finances » a sorti en janvier une vidéo pour expliquer aux français la dette. « La dette : mythe ou réalité » va bien plus loin que l’empilement d’approximations ou de petites erreurs bien pratiques. Il s’agit d’une opération de manipulation.

Comment la CGT manipule ses adeptes | Contrepoints

La manipulation des chiffres des dépenses et des recettes

Tout d’abord, la vidéo rapporte la croissance de la dette publique, c’est-à-dire la dette de l’ensemble des administrations publiques : Etat + Sécurité sociale + collectivités locales. Jusqu’ici il s’agit de la méthodologie internationale utilisée notamment par l’OCDE et par tous les analystes du monde. La vidéo nous rapporte un chiffre de 1600 milliards d’euros de dette en 2010, ce qui est tout à fait correct.

Le deuxième « chapitre » de la vidéo consiste ensuite à expliquer que le problème ne vient pas d’une augmentation des dépenses, mais d’une diminution des recettes (entendez bien la litanie habituelle : on a fait des cadeaux aux riches, etc…). Et là surprise ! Au lieu d’analyser les dépenses et recettes publiques comprenant Etat + Sécurité sociale + collectivités locales comme ils venaient de le faire plus tôt avec la dette et comme le font tous les analystes et organisations de statistiques du monde, la CGT nous sort les dépenses de l’Etat seulement (en ne comptant même pas les organismes divers d’administration centrale traditionnellement rattachés à l’Etat)! Tout en commentant le graphe en bande son : « Si la crise a bien fait monter les dépenses publiques depuis 2009, auparavant, elles avaient tendance à diminuer ». Or le graphe ne présente pas le total des dépenses publiques, il présente le sous-total d’un sous-total de cette grandeur !

Il n’est pas étonnant que les dépenses de l’Etat seul aient légèrement diminué puisqu’il y a eu des transferts de compétences aux collectivités locales dont les dépenses n’ont pas cessé d’augmenter. Par ailleurs, les dépenses de la sécurité sociale ont explosé dans le même temps.

C’est d’autant plus une manipulation de présenter ce graphe car toutes les dépenses participent à la dette et pas seulement celles de l’Etat. 

Le graphique ici présent présente la totalité des dépenses publiques et celles de l’Etat seulement.
D’une part on voit que la CGT est vraiment passée complètement à côté du problème, mais en plus on constate (ci-dessous, copie d’écran de la courbe de la vidéo) qu’ils se sont donné beaucoup de mal pour faire paraître une diminution des dépenses de l’Etat en zoomant laborieusement entre 14% et 24% ! Si on observe depuis le vrai zéro (ci-dessus), on a peine à voir une tendance nette à la diminution des dépenses que ce soit pour l’Etat ou pour toutes les administrations…

De même pour les recettes, si on compare les recettes totales des administrations publiques à celles de l’Etat seulement, on obtient les courbes suivantes :

 
  

Comment la CGT manipule ses adeptes

imgscan contrepoints 208 CGT

Après le Front de Gauche que nous avions déjà commentée, la « CGT Finances » a sorti en janvier une vidéo pour expliquer aux français la dette. « La dette : mythe ou réalité » va bien plus loin que l’empilement d’approximations ou de petites erreurs bien pratiques. Il s’agit d’une opération de manipulation. Décryptage.

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Après le Front de Gauche que nous avions déjà commentée, la « CGT Finances » a sorti en janvier une vidéo pour expliquer aux français la dette. « La dette : mythe ou réalité » va bien plus loin que l’empilement d’approximations ou de petites erreurs bien pratiques. Il s’agit d’une opération de manipulation.  Décryptage.

Par l’auteur de Libéralisme Expliqué.

Après le Front de Gauche et sa magnifique performance que nous avions déjà commentée, la « CGT Finances » (sic) a sorti en janvier une vidéo pour expliquer aux Français la dette. « La dette : mythe ou réalité » va bien plus loin que l’empilement d’approximations ou de petites erreurs bien pratiques. Il s’agit d’une opération de manipulation.  Décryptage.

 

La manipulation des chiffres des dépenses et des recettes

Tout d’abord, la vidéo rapporte la croissance de la dette publique, c’est-à-dire la dette de l’ensemble des administrations publiques : Etat + Sécurité sociale + collectivités locales. Jusqu’ici il s’agit de la méthodologie internationale utilisée notamment par l’OCDE et par tous les analystes du monde. La vidéo nous rapporte un chiffre de 1600 milliards d’euros de dette en 2010, ce qui est tout à fait correct.

Le deuxième « chapitre » de la vidéo consiste ensuite à expliquer que le problème ne vient pas d’une augmentation des dépenses, mais d’une diminution des recettes (entendez bien la litanie habituelle : on a fait des cadeaux aux riches, etc…). Et là surprise ! Au lieu d’analyser les dépenses et recettes publiques comprenant Etat + Sécurité sociale + collectivités locales comme ils venaient de le faire plus tôt avec la dette et comme le font tous les analystes et organisations de statistiques du monde, la CGT nous sort les dépenses de l’Etat seulement (en ne comptant même pas les Organismes Divers d’Administration Centrale  traditionnellement rattachés à l’Etat)! Tout en commentant le graphe en bande son : « Si la crise a bien fait monter les dépenses publiques depuis 2009, auparavant, elles avaient tendance à diminuer ». Or le graphe ne présente pas le total des dépenses publiques, il présente le sous-total d’un sous-total de cette grandeur !

Il n’est pas étonnant que les dépenses de l’Etat seul aient légèrement diminué puisqu’il y a eu des transferts de compétences aux collectivités locales dont les dépenses n’ont pas cessé d’augmenter. Par ailleurs, les dépenses de la sécurité sociale ont explosé dans le même temps.

C’est d’autant plus une manipulation de présenter ce graphe car toutes les dépenses participent à la dette et pas seulement celles de l’Etat. Le graphique ci-dessous présente la totalité des dépenses publiques et celles de l’Etat seulement :

Source

D’une part on voit que la CGT est vraiment passée complètement à côté du problème, mais en plus on constate (ci-dessous, copie d’écran de la courbe de la vidéo) qu’ils se sont donné beaucoup de mal pour faire paraître une diminution des dépenses de l’Etat en zoomant laborieusement entre 14% et 24% ! Si on observe depuis le vrai zéro (ci-dessus), on a peine à voir une tendance nette à la diminution des dépenses que ce soit pour l’Etat ou pour toutes les administrations…

De même pour les recettes, si on compare les recettes totales des administrations publiques à celles de l’Etat seulement, on obtient les courbes suivantes :

Si on observe la courbe des recettes publiques, nul doute que la pression fiscale a du augmenter entre 1978 et 2006, mais si on présente une réalité partielle, si comme la CGT on « oublie » malencontreusement de compter la CSG, les charges sociales, la taxe professionnelle, la taxe foncière, la taxe d’habitation… et que l’on ne regarde que les recettes de l’Etat, on a l’impression que la pression fiscale diminue. Et on peut alors affirmer sans sourciller « en revanche, les recettes fiscales qui représentaient 22% des richesses produites par le pays en 1982 ont chuté à 15% du PIB en 2009 », ce qui est tout simplement une contre-vérité.
 

Le mythe de la bonne dette

Plus tard dans la vidéo, le commentaire tente de redorer son blason à la dette :« Lorsque l’Etat s’endette, c’est pour construire des routes, des écoles, des hôpitaux, pour financer la recherche, et plus globalement pour développer les services publics. C’est-à-dire pour créer des richesses qui profiteront à tous et aideront au développement de l’économie, assurant ainsi notre avenir ».

C’est une affirmation non démontrée. Et pour cause, elle est fausse.

Le rapport de la comission Pérebeau énonce, chiffres à l’appui, une vérité contraire : « Cette dette n’est pas le résultat d’un effort structuré pour la croissance et la préparation de l’avenir. Ces 25 dernières années, l’effort en matière de recherche et d’enseignement supérieur a stagné et les investissements publics ont diminué. La dette n’a donc pas financé un effort structuré en faveur des dépenses les plus utiles à la croissance et à la préparation de l’avenir.

Une large partie de l’augmentation de la dette a été utilisée pour financer les dépenses courantes de l’État et pour reporter sur les générations futures une part croissante de nos propres dépenses de santé et d’indemnisation du chômage, alors que ceci devrait être exclu par principe. […] Concrètement, jusqu’en 2020 au moins, les actifs assumeront une dette correspondant à nos dépenses courantes de santé des années 1990 à 2006. Dans le même temps,  ils devront faire face à leurs propres dépenses de santé. Ils paieront donc deux fois.»

On a quasiment l’impression que la CGT nous raconte le contraire mot pour mot de ce qui est dit dans le rapport !
 

La magie du recours à la Banque centrale

Pour finir, entre autres augmentations d’impôts de toutes sortes, la vidéo préconise une autre solution au problème : « l’autre réponse au problème consiste à permettre aux Etats d’emprunter directement de l’argent à la banque centrale européenne sans passer par les banques, celles-ci ne manquant pas de s’enrichir sur notre dos ».

On voit que pour la CGT, l’endettement n’est vraiment pas un problème et que plutôt que de chercher à équilibrer les comptes, mieux vaut emprunter ailleurs…

Mais ailleurs où ? A la banque centrale. Or, on sait bien que la banque centrale ne crée pas de richesses, elle crée seulement de la monnaie à partir de rien. Elle prêterait donc de la monnaie fraichement créée. Or, la création monétaire à richesses réelles égales entraine une hausse globale des prix et c’est la bonne vieille inflation qui permet à l’Etat et à ses protégés de « s’enrichir sur notre dos » comme ils disent…

 

Encore une fois, l’extrême-gauche ne peut s’empêcher de manipuler les faits quand elle souhaite évoquer ce sujet de la dette. Elle a aussi du mal à échapper à ses caricatures classiques du type « les entreprises = les riches = les banques = des gens avec des gros cigares et un haut de forme du XIXe siècle ». Ni la manipulation, ni la caricature ne sont des méthodes honnêtes d’information et de débat.

Posez-vous la question lorsqu'une épidémie se produit et qu'ils font, délibérement, le choix de laisser libre cours à la propagation sur l'autel du populisme. Assumer des responsabilités ? Eux ? Il y en a qui doute de rien. Tout ce que l'on peut-être amené à constater c'est que seule la manipulation des masses prolétariennes compte pour eux, quit à les transformer petit à petit en esclaves pour assouvir les vélléités de quelques maîtres très bien masqués et hypocrites.

 

Les "fake news", un caillou dans la chaussure de Facebook en 2018 ?

Le 28/04/2021

2017 a été l'année des records pour Facebook : meilleure fréquentation, meilleur chiffre d'affaires trimestriel de son histoire. Le réseau social a pourtant vu son image affecté par les fake news - un phénomène qui devrait le suivre à la trace en 2018.

Les "fake news", un caillou dans la chaussure de Facebook en 2018 ? (latribune.fr)

 

Facebook veut redevenir un réseau social

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Critiqué pour son rôle dans la propagation des fake news, Facebook a annoncé un remodelage de son fil d'actualité - déjà promis en juin 2016. Le nouveau fil devrait permettre de privilégier les publications des proches au détriment des contenus de marques et de médias.

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Facebook est-il devenu dangereux ?

Le 28/04/2021

L'image de Facebook a été affectée par la propagation des « fake news », ces fausses nouvelles virales popularisées lors de l'élection présidentielle américaine de 2016. Au point qu'on s'interroge : le réseau social aux 2,07 milliards d'utilisateurs est-il devenu un danger pour la démocratie ? Mark Zuckerberg, PDG et cofondateur, s'est donné pour mission de « réparer » Facebook en 2018. Un chantier semé d'embûches.

 

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