On est pas que crédule
La Manipulation
Le 28/04/2021
Qu’est-ce que la manipulation ?
Il existe trois types de manipulation qui se distinguent par l’intention spécifique et particulière du manipulateur :
- La manipulation positive (dit « de type I »), où l’intention du manipulateur est toujours bonne, utile ou agréable pour celui qui en fait l’objet.
- La manipulation égocentrique (dit « de type II »), où le manipulateur fait tourner le monde autour de ses intérêts personnels, sans se soucier des conséquences pour ses victimes.
- La manipulation malveillante (dit « de type III ») où l’intention du manipulateur, à caractère paranoïaque, consciente et volontaire, est la malveillance, la destruction d’autrui.
Manipulation positive
Ce type de manipulation n’est pas toujours perçu comme une manipulation étant donné que son intention apparait toujours bonne ou agréable. C’est le cas d’une surprise effectuée à l’intention d’un ami ou d’un cadeau offert à un enfant. C’est aussi le cas lorsqu’une infirmière affirme que tout ira bien avant une piqure, qu’une mère de famille utilise la douce persuasion pour inciter son fils à faire ses devoirs : « Si tu finis tes devoirs ce matin, tu auras tout l’après-midi pour faire ce qu’il te plaît, sinon, tu devras y passer la journée sans pouvoir te faire plaisir ». Enfin, c’est aussi le cas d’un individu qui cherche à montrer les aspects positifs de quelque chose d’a priori déplaisant : « Je vais devoir rentrer tard ce soir, je suis obligé de rester au bureau… C’est ennuyeux, mais cela me permettra d’être en congé demain midi, de cette façon nous pourrons partir en week-end plus tôt ! ». La manipulation est indéniable, mais l’intention part toujours du cœur, elle n’est donc en rien condamnable mais il peut être utile de la reconnaître.
Manipulation égocentrique
Dans ce type de manipulation, le manipulateur est un individu qui ne songe qu’à ses intérêts, sans se préoccuper ni des autres, ni du malaise que sa conduite peut générer. C’est ce manipulateur qui fera tout pour vendre des encyclopédies aux personnes âgées, sans se préoccuper de l’intérêt de celles-ci, c’est ce manipulateur qui met des bâtons dans les roues de ses collègues pour se faire « bien voir » de la direction ou pour obtenir une promotion à leur place. C’est ce manipulateur qui fait des promesses à tour de bras pour être élu ou celui-ci, enseignant, qui terrifie sa classe pour asseoir son autorité. Le manipulateur de type II n’agit pas par méchanceté, il ne cherche à nuire à personne : mais en ne pensant qu’à ses intérêts, il nuit inévitablement aux autres.
Le marketing est devenu un expert de ce type de manipulation pour que le client achète des produits.
En se voyant offrir un échantillon de pizza à l’entrée de leur supermarché, une personne sur deux acceptait d’y goûter. Mais si le démonstrateur leur touchait le bras en faisant sa proposition de dégustation, ils étaient deux sur trois à accepter son offre et surtout deux fois plus nombreux à mettre ensuite cette même marque de pizza dans leur caddy.
Manipulation malveillante
Ce dernier type de manipulation est marqué par la tentative consciente et volontaire de destruction d’autrui du manipulateur. Son but est de ruiner les actions d’un individu, de détruire un aspect de sa personnalité, de nuire à ses intérêts. C’est une intention malveillante et dissimulée.
Reconnaître un manipulateur
Même si le manipulateur peut se cacher sous des traits très divers et même familiers, nous pouvons recenser un certain nombre de caractéristiques et de traits de caractère que peuvent partager les manipulateurs.
- Le manipulateur est souvent empreint d’un orgueil démesuré : il a tendance à rabaisser les autres.
- Il emploie régulièrement la désinformation, le mensonge ou la calomnie.
- Il harcèle insidieusement en n’intervenant jamais directement, préférant pousser les autres à agir à sa place.
- Il prétend toujours agir pour une bonne cause et ne reconnait que rarement ses torts.
- Il parle souvent de manière détournée, en n’affirmant jamais rien de façon catégorique mais en semant le doute dans l’esprit des autres.
- Il diffuse les rumeurs et véhicule les pires calomnies sans jamais qu’il donne l’impression de le faire. Il fait parfois passer des messages sous couvert de la franchise ou de la maladresse. Il n’affirme rien, ne fait que répéter ce qu’il a entendu ou ce que dit la rumeur publique.
- Il s’indigne instantanément lorsqu’on tente de le démasquer. Il n’assume ni ses paroles ni ses actes et tourne tout à son avantage.
- Il ne sait pas écouter les problèmes des autres sauf lorsque cela lui permet d’atteindre un de ses buts.
- Il dévalorise beaucoup, rabaisse souvent, ment avec un aplomb incroyable, est capable de se contredire ou de désavouer ce qu’il vient d’affirmer quelques minutes auparavant.
- Il aime s’entourer d’incompétents au travail : « en récompensant ceux qui travaillent mal, il s’assure des alliés qui lui sont très dévoués car sans lui, ils ne seraient plus rien. »
- Il épuise l’énergie de ceux qui sont à son contact.
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Ainsi, ne convient-il pas de tempérer un peu l’optimisme de ceux de nos contemporains qui veulent voir le fameux jour d’après tirer librement les leçons du jour d’avant. Non qu'il faille absolument jouer les «mécontemporains» obligés, mais ne faut-il pas aussi bien prendre le poids chaque jour plus pesant de l’idéologie obligatoire ? D'expérience en expérience au fil des semaines écoulées, cela montre combien une petite prudence semble fondée.
En conclusion, il n'est pas idiot de craindre que les vautours de la démagogie ne se jettent sur la crise économique et sociale comme la misère sur le pauvre monde. L’exemple de l’action nocive de la CGT qui n’a pourtant soulevé aucune tempête médiatique ou politique montre combien le jour d’après risque d’être orageux.
Ce syndicalisme représentant autrefois la classe ouvrière aura détruit cette dernière.
Le candide pourrait croire que la centrale syndicale (que le monde occidental ne nous envie pas) se serait contentée d’achever l’industrie française. Exercice difficile alors qu’elle est à terre par l’action conjuguée du syndicat d’obédience marxiste et du mondialisme capitaliste.
Ce syndicalisme représentant autrefois la classe ouvrière aura détruit cette dernière.
Impossible désormais d’apercevoir un homme en bleu. Dans la bataille du coronavirus, l’Allemagne l’a emporté en rase campagne sur la France, car il y a encore en Allemagne des ouvriers fabriquant des masques et des respirateurs.
Mais l’Allemagne - qui possède des syndicats combatifs - ne dispose pas du privilège syndical d’avoir la Confédération Générale des Travailleurs.
Là où la CGT passe, les ports, les docks et les usines trépassent.Il est, peut-être, temps de recommander, à ce triste sujet, la lecture édifiante de l’article documenté publié par l’association Contribuables Associés le 23 avril 2020 et intitulé: «Crise du coronavirus : la CGT continue de vouloir mettre la France à terre». On y apprend notamment que la fédération CGT des services publics a reconduit son appel à la grève, le jeudi 23 avril 2020 : «Que ce soit dans le public ou le privé, la CGT n’a de cesse de vouloir stopper l’activité du pays depuis le début la crise du coronavirus.» La CGT des services publics demande le droit à l’accumulation des RTT pendant le chômage partiel, les heures supplémentaires prépayées en attendant la sortie du confinement, et une prime à tous les fonctionnaires qui télé-travaillent.
Aux frais de la princesse bien entendu. Ce qui est irréaliste car les caisses de l’État sont vides (malgré le taux de prélèvements obligatoires le plus fort des pays développés). Pour rappel, les fonctionnaires et hauts fonctionnaires ont déjà la garantie de toucher l’intégralité de leur traitement - qu’ils travaillent ou non - chose inenvisageable quand on est un salarié du privé.
Et l’association de poursuivre implacablement : «depuis le début de la crise du coronavirus, la CGT a également contribué, par exemple :
- au dépôt de bilan de Prestalis, principal distributeur de la presse en France, piloté en sous-main par l’inénarrable CGT du livre. Prestalis renfloué depuis des années grâce à l’argent du contribuable.
- À la non-ouverture des librairies. Le syndicat des libraires d’Île-de-France CGT s’y est opposé.
La perspective de rouvrir les librairies était «inenvisageable» pour l’organisation syndicale.».
Le reste à l’avenant. C'est la logique idéologique de guerre de tous contre tous. Donc, Candide, pouvait imaginer que la centrale syndicale aurait continué de s’amuser en tentant de persuader les travailleurs de ne pas travailler et les fonctionnaires de ne pas fonctionner. Mais cela ne suffisait pas.
Dans une pétition publiée par le Bondy Blog, en élégante compagnie du NPA, du comité Adama, du CCIF et d’autres mouvements aussi décoratifs, la CGT, dont on ne savait pas que cela ressortait de sa mission syndicale subventionnée à 54 %, signe une pétition, ornée sur Twitter d’une banlieue en flammes, dont le titre résume la modération : «la colère des quartiers populaires est légitime».
Sur l’air d’un misérabilisme autorisé par la culture de l’excuse, un aréopage d’intelligences étincelantes explique qu’il ne saurait voir renvoyés dos à dos jeunes désespérés et violents policiers impunis.
La CGT continue dans les quartiers islamisés de jouer par clientélisme le jeu des islamistes et associés.
On aura compris. Mais ce qu’il convient avant tout de comprendre, c’est qu’à l’instar du PCF et des Insoumis, la CGT continue dans les quartiers islamisés de jouer à certains jeux quitte à provoquer une guerre civile nécessaire à la mise en place du système économique qu'elle défend. De l'anarchie naitra un pouvoir autoritaire, nécessaire pour répondre au besoin d'ordre.
Ce sont eux qui forment une partie de l’armure d’un syndicalisme qui joue la politique du pire.
On se souvient qu’après les attentats, la centrale, dans la débandade, avait été contrainte de se défaire de nombreux bagagistes islamistes syndiqués, mais fichés radicaux. Ceux-ci pouvaient pénétrer badgés où bon leur semblaient dans les aéroports.
Quelques années plus tôt, les esprits forts avaient bien ri des avertissements lancés par Philippe de Villiers. Mais le plus grave n’est peut-être pas encore là. Le plus grave, c’est que la tentative de sabotage économique de la centrale syndicale idéologique et son action de boutefeu dans les banlieues n’a pas inspiré le moindre esprit critique médiatique et encore moins de contre-feux politiques.
L’impunité morale de l’extrême gauche est tout entière résumée dans cette craintive passivité.
Il n’y aura pas de procès de la CGT pas plus qu’il n’y a eu de procès du communisme.Triste exception qui laisse prévoir à nouveau, si ça se trouve, un lendemain qui déchante.
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