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On est pas que crédule

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On est pas que crédule

La critique de la régulation bureaucratique

Le 29/04/2021

L’analyse de la régulation bureaucratique

Michel Crozier est un sociologue français des années 1960, surtout connu pour ses apports sur les concepts de décentralisation et de contrôle procédural. Crozier dénonce l’encadrement des initiatives locales et la croyance en l’efficacité de l’encadrement rationnel. Il remet en cause, comme Merton et Selznick, le renforcement des dispositifs de contrôle et de régulation. En effet, trop de contrôle signifie trop de lourdeur ce qui peut entrainer la paralysie de l’organisation qui perd alors en efficacité et en adaptabilité (flexibilité, souplesse). Michel Crozier dénonce la ritualisation des actions comme étant une dérive du « cercle vicieux bureaucratique » : les actions du salarié deviennent de véritables rites à respecter.
Le cercle vicieux bureaucratique selon Michel Crozier
 

Les apports de Peter Blau dans l’analyse de la régulation bureaucratique

Peter Blau a étudié deux organisations du département d’Etat américain. L’une est une agence fédérale avec des règles à effets négatifs, l’autre est une agence locale où les règles sont contournées à cause de la relative petite taille de l’organisation. La marge de manœuvre est relativement importante dans l’agence locale, mais dans l’agence fédérale, le contrôle rend la marge de manœuvre relativement petite. Les objectifs visés sont atteints par une coopération informelle dans les petites structures : dans le cadre de l’agence locale, les individus ont mis en place leurs propres règles, leurs propres procédures pour atteindre leurs objectifs. Cela est dû à l’éloignement et à l’absence de contrôle procédural. L’élément central ne verra pas que les individus n’ont pas respecté les règles, ce qui les encourage à poursuivre. Dans les deux cas, le système bureaucratique est en échec : dans l’agence fédérale, les individus sont démotivés car ils ont conscience de leur absence de marge de manœuvre ; dans le second cas, ils sont autonomes et se créent leurs propres règles.


 

 

Les jeux de pouvoir dans l’organisation

Le 29/04/2021

Si l'on étudie le fonctionnement et les dysfonctionnements des systèmes bureaucratiques dans une entreprise monopolistique, l’organisation est structurée par les relations de pouvoir existant entre les différents acteurs. Celles-ci ne reproduisent pas l’organigramme, mais reposent sur des schémas implicites, notamment la maitrise des « zones d’incertitude ».
 

Le fonctionnement au sein d'une entreprise : une relation à 3 acteurs dans une organisation a priori bureaucratique…

Ansi si nous prenons l’exemple d'un atelier de fabrication, on peut distinguer les acteurs suivants :

  • Les ouvriers de production qui sont en bas de la pyramide de pouvoir : ils suivent les directives du chef d’atelier et sont dépendants de l’ouvrier d’entretien car ils ont besoin de lui pour réparer leur machine (il leur est interdit de réparer eux-mêmes leurs machines).
  • Le chef d’atelier qui exerce une autorité sur les ouvriers de production mais est dépendant de l’ouvrier d’entretien car lui seul peut réparer les machines et débloquer les situations si elles sont bloquées. Le chef d’atelier est le détenteur de l’autorité rationnelle légale et pourtant, il est « à la merci » de l’ouvrier d’entretien en cas de panne.
  • C’est donc l’ouvrier d’entretien (le technicien de maintenance) qui a un immense pouvoir dans l’entreprise car il est le seul à pouvoir réparer la machine. Il maîtrise la technologie. L’ouvrier d’entretien maîtrise également le temps d’arrêt de la machine car il maîtrise le temps avant réparation et pendant réparation. Si l’on respectait la voie hiérarchique, le chef d’atelier devrait être son supérieur mais ses compétences le placent au-dessus et le chef d’atelier n’a pas vraiment de pouvoir sur l’ouvrier d’entretien. L’ouvrier d’entretien s’entend mal avec les ouvriers de production car il a le même statut qu’eux (sur le papier), mais a un pouvoir que les autres n’ont pas (réparer leurs machines) qui rend les ouvriers de production dépendants de lui. Ce n’est donc pas la hiérarchie qui fixe le fonctionnement de l’atelier, mais les compétences et le pouvoirLes ouvriers de production n’ont aucun pouvoir : ils subissent.
 

Les règles fixées par l’organisation ne sont pas suivies. L’équilibre des jeux de pouvoir dans l’organisation se fait dans le rapport de pouvoir entre le chef d’atelier et l’ouvrier d’entretien, au détriment du chef d’atelier.

 

Le fonctionnement « réel » de l’organisation se fait via des dysfonctionnement entre les acteurs, les comportements et les zones d’incertitude. En effet, les acteurs de l’organisation ont chacun leur stratégie qui leur est propre : ils utilisent l’organisation pour mettre en œuvre leur stratégie car les objectifs de l’organisation ne sont pas clairs (ils sont multiples, ambigus, contradictoires, imprécis) ou ne leur conviennent pas, d’où des dysfonctionnements.
 

Les acteurs peuvent être passifs et peu déterminés (ils suivent le mouvement) comme c’est le cas pour les ouvriers de production. Ils peuvent à l’inverse être offensifs comme l’ouvrier de la maintenance ou défensifs comme le chef d’atelier qui minimise les dégâts faits à l’encontre de son pouvoir. Les comportements sont donc vagues. La zone d’incertitude regroupe tout ce qui n’est pas défini par avance. À partir du moment où il y a des non-dits, où les choses ne sont pas claires (comme pour le cas du chef d’atelier qui n’a pas de pouvoir clairement défini), les individus peuvent en profiter (comme le fait l’ouvrier de maintenance). Un système est un ensemble d’éléments en interaction qui sont dépendants des uns des autres et qui agit directement sur le fonctionnement de l’organisation. Ici, chacun s’est octroyé un rôle et s’adapte en fonction de ce qu’impose l’ouvrier technicien.

 

Les jeux de pouvoir

Le 29/04/2021

REPÉRER LES JEUX DE POUVOIR QUE L’ON ATTIRE À SOI

OU BIEN QUE L’ON UTILISE AVEC L’AUTRE

 

Savez-vous, que bien souvent, nous adoptons avec nos proches ou moins proches un comportement verbal résultant de ce que l’on appelle les jeux de pouvoir ?

Bien entendu, ceux-ci relèvent d’un fonctionnement bien souvent inconscient. Même pris sur le fait d’un tel comportement, votre égo se refusera haut et fort de reconnaître tel agissement, soutenu, il va de soi, par le mental qui vous défendra en trouvant toutes les bonnes excuses et arguments pour vous positionner, tant qu’à faire, en noble victime.

Vous devez toutefois garder à l’esprit que les jeux de pouvoir répondent toujours  à des besoins fondamentaux sans que nous en ayons conscience. Et parce que justement, ils font partis de nos modes d’actions automatiques, nous les utilisons quasi quotidiennement. Ce qui peut sembler encore plus incroyable, c’est qu’Ils ont leur raison d’être. Ils répondent à un fonctionnement psychologique de défense que nous avons mis en place parfois très tôt dans notre vie.

L’enfant déjà, agit de la sorte, par mimétisme mais aussi pour obtenir ce qu’il veut de ses parents. Lui non plus n’est pas conscient de son attitude manipulatrice, mais ce qu’il constate c’est que ça marche. Trouvant satisfaction à sa demande ou son attitude, il conclura qu’il peut recommencer et cela deviendra un réflexe comportemental qu’il considérera comme naturel.

 

DÉFINITION D’UN JEU DE POUVOIR

Le jeu de pouvoir intervient dès que deux personnes entrent en communication et que chacune d’entre-elles ou bien simplement l’une des deux souhaite obtenir de l’autre ce qu’elle désire (consciemment ou inconsciemment).
 

Nommons les deux personnes A et B.

Quelle définition alors donner à la notion « de jeux de pouvoir » : SI A FAIT FAIRE OU PENSER, DIRE OU RESSENTIR QUELQUE CHOSE À B, À SON INSU OU CONTRE SON GRÉ, SANS EN PLUS EN PRENDRE LA RESPONSABILITÉ ET SANS DEMANDER, ALORS A UTILISE UNE FORME DÉTOURNÉE DE POUVOIR SUR B.
 

Pour agir, la personne que l'on nomme A va utiliser diverses attitudes comme le changement du ton de sa voix, une attitude non verbale différente de son expression verbale habituelle par exemple….
 

Dans nos relations avec les autres, nous aimerions que l’autre sache ou fasse sans avoir à demander, à se justifier ou même s’imposer. Il nait alors, une forme de manipulation très subtile pour amener l’autre à comprendre notre besoin et surtout à ce qu’il le satisfasse sans que nous ayons à lui dire honnêtement.

 

L’ORIGINE DES JEUX DE POUVOIR

Pourquoi avons-nous peur d’être confronté à l’autre ainsi qu’à nous-même ? Quel est le mécanisme qui nous pousse à utiliser ces jeux de pouvoir ?
 

La 1er raison est : la peur.

  • Peur de se confronter à l’autre.
  • Peur de dire, d’exprimer la vérité,
  • Peur de dire non,
  • Peur d’oser s’affirmer.


​Si je dis la vérité : je prends le risque de perdre l’amour, l’amitié ou l’estime de l’autre… Peu de perdre la relation.
 

La 2ème raison est : La peur de moi-même.

  • Peur d’être renvoyé à moi,
  • Peur de perdre l’image que j’ai de moi.


Suis-je vraiment comme ça ? Avec mes faiblesses, mes comportements que je refuse d’accepter, de voir…
 

L’image que je montre de moi, celle que j’ai construite, la personnalité que je me suis façonnée n’aime pas regarder ou toucher à ce qu’elle croit être bien ou parfait. Elle ne veut pas être mise à nue. Si l’autre découvre que je ne suis pas ce qu’il croit que je suis, je prends le risque de perdre son amour, son amitié, son estime, sa reconnaissance…
 

Tout ceci n’est qu‘illusion, que construction mentale. Et pourtant nous y croyons. Nous-même finissons par être identifié à ces multiples facettes de l’image fausse à laquelle on tient tant. C’est pourtant cette image qui est à la source de bien des souffrances et de rendez-vous manqué avec notre vrai moi.

 

FONCTIONNEMENT DE NOTRE MENTAL

Si je décide de regarder la réalité, ce qui est = ce que je suis (la vérité), je vais devoir changer afin d’effacer les parts d’ombres m’appartenant : résultat je risque de perdre le contrôle car je vais sur de l’inconnu. Je risque aussi de découvrir mes limites : ce qui veut dire je ne suis pas tout puissant. Perdre sa puissance c’est risquer d’être faible, et la faiblesse peut mener à la perte. Pour notre cerveau perte = mort.
 

Accepter que je ne suis pas tout puissant, c’est être confronté à ses limites. Notre corps est celui qui nous fait vivre les plus grandes limites. Elles sont synonymes d’incarnation, représentant la temporalité. C’est ce dont notre mental a le plus peur, puisqu’il n’est pas maître de ce vecteur.
 

Quand l’âme décide de s’incarner, elle change de champs vibratoire. Elle passe du un à la dualité, de la connaissance à l’oubli. De la lumière, elle descend vers l’ombre pour vivre des expériences qu’elle sait temporaires. Le corps est donc le reflet de nos limites, de nos souffrances. La conscience intra-utérine se vêtit déjà des empreintes de l’âme ainsi que des ressentis de la mère, de son vécu émotionnel.
 

Toutefois l’hypothèse de A qui fait faire à B ne peut marcher que si B accepte de rentrer dans le jeu. B devient alors complice, certes inconsciemment, involontairement, mais complice quand même.
 

Alors que dans les jeux de pouvoir nous pourrions être amenés à penser qu’il y a un bourreau et une victime. Et bien non, nous ne sommes pas victimes, c’est une pure illusion que de penser cela. Être victime, c’est subir sans être responsable même en partie de ce qui nous arrive. Or Dans la relation de nos deux acteurs, B a à apprendre de A. C’est par lui qu’il peut comprendre son mécanisme l’amenant à se sentir coupable s’il ne fait pas ce que A veut. La loi d’attraction renvoyant à A que lui-même à aussi quelque chose à comprendre car par son jeu subtil pour amener B a faire ce qu’il souhaite, Il se positionne lui aussi de manière apparente en victime.

 

COMMENT DÉSAMORCER LES JEUX DE POUVOIR

Désamorcer les jeux de pouvoir demande de se positionner d’abord en observateur. Vous devez réussir à prendre du recul sur la situation. Faite un zoom arrière, comme l’objectif d’un appareil photo et mettez à jour la stratégie employée :

1 –  J’ai un problème
2 –  qu’est ce qu’on va faire
3 –  Tu as qu’à (je compte sur toi)


Exemple très simple de la vie de tous les jours : Paul invite son frère à dîner avec sa femme et au cours du repas, parle de son projet de faire des travaux dans la maison. Travaux qu’il ne se sent pas capable de faire ou bien qu’il n’a pas envie de faire ! Paul présente son projet comme une problématique impossible à résoudre, et sollicite alors son frère connaissant ses compétences. Paul n’exprime toutefois pas son vrai besoin. La conversation peut se dérouler ainsi :

Paul : « J’ai une cloison à monter, je n’ai jamais fait cela ? »
Son frère : « il est vrai que ce n’est pas une chose facile. »
Paul : « Tu te rends compte si je n’y arrive pas ou bien si je fais mal… »
Son frère : « En effet, ce serait dommage. »
Paul : « Comment allons-nous faire ? »
Son frère : « Veux-tu que je vienne t’aider ? »
Paul : « si tu penses que c’est mieux, bien sur ».


Paul a réussi à faire venir son frère sans toutefois lui demander clairement et sans en prendre la responsabilité puisque c’est son frère qui se propose lui-même. Mais si celui-ci n’avait pas proposé son aide, il serait sûrement reparti avec des remords ou de la culpabilité de savoir Paul dans l’embarras, simplement par la manière dont celui-ci lui a parlé.
 

  • Quel avantage je retire dans les jeux de pouvoir ? (Il y en a forcément un),

L’avantage que j’en retire dans les jeux de pouvoir est le sentiment de garder le contrôle. En fait je ne fais que continuer à conserver un comportement adapté à une situation passée, bien qu’il ne le soit plus dans l’instant présent.
 

Tout ceci nous montre bien comment nos mémoires émotionnelles influencent nos comportements durant toute notre vie. Il est essentiel de reconnaître que ces fonctionnements ont une nécessité puisque à un moment ils nous ont aidés. Vient ensuite l’acceptation, accepter pleinement afin de voir la part d’ombre qui part de moi. Pour enfin se demander si je continue à subir ou bien est ce que je décide de bien vivre ce qui est.
 

Je quitte alors l’état d’inconscience et sort de mon état de victimite. Vient alors, l’acte que je pose pour consciemment changer mon comportement sans laisser le mental reprendre le dessus avec les peurs.

 

ENTREPRENDRE UNE DÉMARCHE DE CONNAISSANCE DE SOI

Se libérer de ses mémoires émotionnelles pour ne plus subir nos comportements répétitifs non adaptés, ça s’apprend ! Il faut bien reconnaître que notre mental est très fort pour déjouer toute tentative de changement. N’oubliez jamais, il est là pour nous protéger. 
 

C’est une thérapie émotionnelle qui, si vous décidez de l’entreprendre et de la suivre avec sérieux et envie vous amènera à reprendre la maîtrise de votre vieEn devenant responsable de ses pensées et de ses actes, on opte pour une vie plus sereine et bien plus heureuse.

 

La vaccination fait apparaître des virus plus dangereux ?

Le 29/04/2021

La vaccination fait apparaître des virus plus dangereux ? Faux


Depuis quelques semaines, plusieurs opposants aux vaccins soutiennent qu’une campagne de vaccination massive favorisera l’apparition de virus plus dangereux, un peu comme l’abus d’antibiotiques a favorisé l’émergence de bactéries résistantes. Ce n’est pas une idée nouvelle, mais elle a été relancée ce mois-ci sur les réseaux, avec une lettre abondamment partagée, notamment parce qu’elle était signée par un virologue. Le Détecteur de rumeurs a vérifié.

La vaccination fait apparaître des virus plus dangereux? Faux | Scientifique en chef (gouv.qc.ca)

 

 

Andrew Wakefield est de retour.

Le 29/04/2021

Il fait son retour avec une nouvelle escroquerie. Il répète un nouveau délire avec une bonne dose de déni du COVID-19.

Andrew Wakefield est de retour. Il pense que les vaccins à ARNm COVID-19 modifient notre ADN. (adobe.com)

 

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