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On est pas que crédule

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On est pas que crédule

La puissance du pôle asiatique : la puissance sud-coréenne

Le 30/04/2021

Les années 1970 : Le décollage

La Corée du Sud est le pays asiatique ayant le procédé de développement le plus abouti (hors Japon). Il y a d’ailleurs une démocratie installée avec le principe du multipartisme (contrairement à la Chine où le parti communiste chinois est l’unique parti).

Les Sud-Coréens réagissent en 1973. Ainsi, à partir de 1973, l’industrie lourde se développe. Le niveau d’investissement devient très supérieur à la moyenne. Les investissements vont équiper les entreprises coréennes qui créent des biens essentiellement voués à l’exportation : c’est la stratégie de promotion des exportations. Cette stratégie permet à la Corée du Sud d’augmenter son stock de devises et d’améliorer sa balance commerciale qui devient largement excédentaire. Ces investissements sont venus principalement de l’intervention étatique.

Dans les années 1970, la main d’œuvre sud-coréenne est abondante et bon marché, notamment grâce à des salaires peu élevés. Cela permet une augmentation de la productivité coréenne, d’où un prix des biens exportés faibles, lui-même garant d’une excellente compétitivité. Ainsi, les exportations augmentent et les investissements étrangers en Corée du Sud se font de plus en plus nombreux.
 

Depuis les années 1980 : La confirmation du modèle sud-coréen

Dans les années 1980, la population demande des revendications salariales : elle demande une augmentation des salaires et des avantages sociaux. Ces revendications sont acceptées puisque, même si les salaires augmentent, la Corée reste toujours très compétitive (les salaires étaient vraiment très faibles) par rapport à l’Occident. De plus, l’augmentation des salaires a permis une amélioration du pouvoir d’achat, d’où une hausse du niveau de vie de la population qui recentre l’économie sur le marché intérieur pour se détacher des exportations.

Les crises du milieu des années 1980 et des années 1990 ne remettent pas en cause la puissance sud-coréenne. La Corée du Sud fabrique alors de l’électronique (Samsung, etc). De nos jours, elle est également présente dans l’automobile (Subaru, Hyundai, etc).

Grâce à cette stratégie, les Sud-Coréens diversifient leurs débouchés : ils peuvent vendre à l’internationale et sur le marché national, ce qui leur permet d’amortir les fluctuations de la demande en Occident. De plus, la croissance est autoentretenue : comme les salaires augmentent, le pouvoir d’achat augmente. Le niveau de vie augmente alors, ce qui permet un accroissement de l’épargne et donc de l’investissement. Le modèle coréen de stratégie des exportations a permis d’améliorer la demande interne et l’investissement interne. De plus, l’État a beaucoup investi dans l’éducation, d’où une main d’œuvre bon marché et qualifiée.
On peut considérer le modèle sud-coréen comme un modèle de référence. Ce modèle connait une crise en 1997, mais elle ne fut pas spécifique à la Corée du Sud. En 1997, le bak (monnaie thaïlandaise) fait l’objet de spéculations. S’ensuit alors des réactions en chaîne dans les pays voisins (Corée du Sud, Indonésie, etc). On estime néanmoins que la Corée du Sud fut le pays le moins touché par cette crise asiatique de courte durée (milieu de 1998-1999). Actuellement, la Corée du Sud connaît un taux de croissance honorable de 3 à 4%.

 

La remise en cause du système socialiste polonais

Le 30/04/2021

En Pologne, dans les années 1970, a lieu une augmentation du prix des denrées alimentaires. Le nouveau gouvernement se lance dans l’industrialisation croissante et globale (fabrication de biens de consommation et d’industrie lourde). L’investissement augmente ainsi de 20% dans les secteurs visés pour éviter les pénuries et la dépendance extérieure. Cependant, l’industrie nécessite des machines et des pièces détachées. Elles sont importées de l’Ouest. Le gouvernement pensait pouvoir vendre les biens de consommation (stratégie de remontées de filières : extraction de matières premières, biens de production, biens d’équipement, biens de consommation) pour obtenir des devises afin d’acheter des biens d’équipement pour produire encore plus.
 

Les Polonais comptaient sur les exportations pour trouver des débouchés, mais la crise des années 1970 frappe l’Ouest de plein fouet. Cette récession occidentale remet en cause la politique socialiste polonaise. La Pologne commence à s’endetter auprès des instances financières internationales. Un changement de gouvernement intervient en 1971. Ce nouveau gouvernement applique une politique d’austérité face à l’endettement croissant. En conséquence, les prix des denrées alimentaires augmentent et les salaires sont gelés.
 

De grandes grèves éclatent en Pologne en réaction à cette politique dans les années 1980. À la suite de ces grèves, le syndicat Solidarnosc est créé en septembre 1980 dans la ville de Dansk. Ce syndicat va avoir une grande influence auprès du gouvernement. L’armée du général Jaruzelski prend le pouvoir de 1981 à 1989, mais la croissance reste faible sous ce régime. En 1989, Lech Walesa est élu aux élections présidentielles. Il accélère les réformes. Il libéralise les prix (ce qui provoque leur augmentation) et gèle les salaires. Il supprime les subventions aux entreprises et dévalue le zloty pour favoriser les exportations et résoudre les problèmes d’endettement. Il met en place des réformes dans le domaine de la régulation des entreprises (lutte contre la bureaucratie des chefs d’entreprise). Ces mesures améliorent le taux d’inflation (de 1 000% en 1989 à 22% en 1995) grâce au blocage des salaires (diminution de la demande), mais les entreprises restent peu compétitives à cause de la bureaucratie. La transition vers l’économie de marché est donc très difficile en Pologne.

 

La remise en cause du système communiste hongrois

Le 30/04/2021

À la fin des années 1970, la Hongrie est soumise à un ralentissement de l’économie, notamment à cause de la crise. Cela incite les Hongrois à engager un processus de réforme gradualiste, contrairement à la thérapie de choc des Polonais. De nouveaux critères de gestion en entreprise apparaissent, avec notamment la notion de rentabilité et de compétitivité. L’État se déconcentre (transfert géographique des prises de décisions vers des organes plus proches des individus, mais l’État reste seul maître des décisions, contrairement à la décentralisation où l’État fait un transfert de compétences). Les Hongrois déconcentrent la gestion des entreprises publiques : elle ne se fait plus au sein de Budapest. Les grands groupes sont démantelés (partition privée, partition publique) pour améliorer l’efficacité. Le champ de l’économie privée s’élargit. Les petits industriels sont légalisés et reconnus à l’international.
 

En termes de prix, les prix sont administrés par l’État. Or, les prix hongrois sont inférieurs aux prix internationaux puisqu’ajustés par l’État, d’où un alignement des prix qui provoque une inflation importante en Hongrie. À la fin des années 1980, la T.V.A. est créée en Hongrie. L’impôt sur le revenu est créé et les Sociétés Anonymes sont instituées. C’est le début de la distribution de crédits bancaires par des banques privées (hongroises et étrangères). On rentre alors vraiment dans l’esprit du capitalisme.

 

Le modèle bureaucratique et les fondements de l’autorité

Le 30/04/2021

Max Weber est l’un des fondateurs de la sociologie et un économiste allemand. C’est un spécialiste du droit qui analyse les rapports de pouvoir en entreprise. Weber s’intéresse à la notion d’obéissance.
 

Les fondements de l’autorité : L’analyse du pouvoir de Max Weber

Les trois types de pouvoir selon Weber

Max Weber distingue 3 types de pouvoir :

  • Traditionnel : le pouvoir s’exerce selon la coutume de l’organisation, selon les traditions.
  • Charismatique : le pouvoir s’appuie sur les qualités personnelles du leader (il a tendance à s’affaiblir dans la durée).
  • Rationnel légal (bureaucratie) : des règles écrites fixent et encadres l’exercice du pouvoir.
 

La légitimité du pouvoir

  • Pouvoir traditionnel : pas de remise en cause du pouvoir traditionnel dans la mesure où il fonctionnait jusque là et qu’il n’y a pas de crise (du système notamment). Même en situation de crise, le système de remise en cause ne se met pas en route car le personnel (ou même les managers) n’ont pas les compétences de trouver une meilleure alternative, d’où la légitimité de la coutume. Le changement est difficile dans ce cas car il rencontre des oppositions. La coutume et/ou la tradition elles-mêmes définissent les limites du pouvoir traditionnel.
  • Pouvoir charismatique : le pouvoir charismatique tient sa légitimité dans la capacité à convaincre du leader. Le leader exerce son pouvoir de manière quasi-divine (il a généralement des qualités supérieure à la normale). Il peut s’en servir pour ultérieurement acquérir la légitimité légale (comme le firent Napoléon, Charles de Gaulle, etc). L’étendue du pouvoir charismatique dépend de l’influence exercée par le leader.
  • Pouvoir rationnel légal : comme ce sont des experts qui se sont consacrés à la réflexion du pouvoir, les individus se soumettent à leur réflexion et l’acceptent. La légitimité de ce type de pouvoir s’appuie sur des lois et des règles qui sont impersonnelles (et donc indépendant de la personnalité du leader). Cette forme de pouvoir permet alors la domination de l’organisation bureaucratique. Le dirigeant a un pouvoir découlant de sa fonction de représentant de l’autorité légale et non pas de sa personnalité (légitimité charismatique).
 

Le modèle bureaucratique selon Max Weber

Le modèle bureaucratique mis en place par Max Weber est le modèle de référence, de progrès et d’innovation au XXème siècle. On fixe alors des règles objectives de production. Mais la lourdeur administrative afférente entraîne sa remise en cause dès les années 1970. Cette remise en cause aboutit alors à son démantèlement et à la privatisation (en partie) des tâches dévolues aux pouvoirs publics.
 

Le modèle bureaucratique de Weber repose sur 10 principes et hypothèses (qui en font donc un modèle principalement théorique).
 

Les 10 hypothèses du modèle bureaucratique de Max Weber :

  1. Les individus sont soumis à une autorité uniquement dans le cadre de leurs obligations impersonnelles officielles.
  2. Les individus sont répartis dans une hiérarchie d’emplois clairement définie.
  3. Chaque emploi a une sphère de compétences clairement définie.
  4. Un contrat sert de base à l’occupation de l’emploi.
  5. Le recrutement se fait sur la base des compétences (diplômes et/ou expérience).
  6. La rémunération est fixe, en fonction du grade hiérarchique.
  7. L’emploi est la seule occupation du titulaire.
  8. Logique de carrière : la promotion ne dépend que de l’ancienneté et de l’appréciation des supérieurs hiérarchiques.
  9. Les individus ne sont pas propriétaires de leur outil de production.
  10. Un contrôle strict et systématique s’exerce sur les individus dans leur travail.


Les 6 principes du modèle bureaucratique de Max Weber

Max Weber regroupe ces hypothèses en 6 principes :

  1. Division du travail : la définition et la distinction du poste, des tâches et des responsabilité de certain doit être claire.
  2. Structure hiérarchique : les relations entre un dirigeant et ses subalternes sont codifiées et l’autorité est précisément définie.
  3. Sélection du personnel : la sélection du personnel se base sur la formation et les connaissances techniques. Celles-ci sont vérifiées au préalable.
  4. Règles et règlements normalisés : des règles, codes, méthodes, des procédures précises mettent en pratique l’uniformité du travail et la normalisation des actes accomplis.
  5. Caractère impersonnel des relations : les relations entre les différents membres de l’organisation doivent être impersonnelles. De ce fait, l’application des règles et des règlements évite tout conflit de personnalités.
  6. Avancement : les employés reçoivent un salaire à un taux fixe et peuvent obtenir de l’avancement selon leur compétence et ancienneté.

 

L’analyse de Merton : le déplacement des buts

Le 29/04/2021

Merton fut l’un des premiers théoriciens du management à pointer du doigt les dérives de l’omniprésence des règles dans les organisations : il fait la remarque que les individus peuvent s’écarter de la première finalité de l’organisation lorsqu’ils se focalisent trop sur les règles. Les missions premières de l’organisation peuvent passer à la trappe : c’est ce que Merton appelle le déplacement des buts.
 

Il prend comme exemple l’ouvrier focalisé sur les procédures, qui cherche à trop vouloir « réaliser les règles ». Cet exécutant peut penser que s’il respecte les règles, il ne pourra pas être remis en cause, ce qui le rassure et le conforte dans cette situation. Il peut fabriquer des pièces en fonction des règles, mais en ignorant les taux excessifs des défauts. Dans ce cas, il satisfera les règles de nombre, mais pas celles de qualité. Les entreprises peuvent y remédier en imposant l’autocontrôle, mais ce n’est pas systématique. La priorité n’est pas d’avoir un « 0 défaut », mais de respecter les règles et la cadence de production.
 

Merton a également pris l’exemple du travail d’un administratif qui suit des procédures à la lettre pour démontrer l’absurdité des règles et des procédures. Par exemple, un douanier qui respecterait à la lettre ses procédures devrait tout contrôler (c’est le cas lorsqu’il y a une « grève du zèle »). L’administratif utilise tous les formulaires nécessaires, collecte toutes les informations nécessaires, et donc s’écarte des buts. On voit l’intérêt de ne pas suivre les règles à la lettre. Des experts peuvent intervenir pour arriver à pallier à ce conformisme en établissant un contrôle avec des règles. Le conformisme induit par les prescriptions formelles est le responsable de cet écartement. En somme, trop de procédure tue la performance.
 

Les règles deviennent une fin en soi. C’est la grande dénonciation de Merton. La masse salariale ne s’intéresse pas à la mission finale de l’entreprise, mais aux règles qui deviennent une fin en soi. Les statuts, les normes, les procédures et les règles produisent l’effet inverse de la performance, ce qui révèle des dysfonctions : augmentation des délais, des documents à remplir, de la paperasse et donc des coûts. C’est donc la rigidité comportementale qui provoque ce déplacement des buts. L’individu ne comprend pas et le dirigeant n’a pas d’autre choix que de rajouter des règles. Dans cette situation, aucun renforcement des règles ne parvient à compenser les dysfonctionnements : il faut au contraire en supprimer pour se débarrasser du carcan de ces règles.

 

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