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On est pas que crédule

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Parce que dans tous ce qu'on entend et que l'on nous dit, il faut quelques fois en prendre et en laisser, ce blog reprend, généralement, les grandes lignes de l'actualité polémique qui fait réagir sur internet. Si vous vous êtes retrouvé ici après avoir suivi le lien sur Facebook, il convient plutôt de taper ce lien pour parvenir à profiter des vidéos Youtube : https://onestpascredule.blogs.fr/ Lien facebook attaché : https://www.facebook.com/Onestpascredule Autres : https://onestpascredule.go.yo.fr/

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On est pas que crédule

Je vais quitter ce groupe

Le 30/04/2021

Je vais quitter ce groupe... On en a gros !

Je vais quitter ce groupe...
Je vais quitter ce groupe... 
J'ai remarqué que beaucoup de gens qui trouvent que l'on exagère avec le covid disent qu'ils s'en vont, me virent de leurs amis sur les réseaux sociaux ou ailleurs.... Et en fait sont toujours là au post suivant pour se plaindre. 😅
 
Généralement, ce sont surtout les anti-mesures qui ont trouvé un porte voix pour s'exprimer sur les réseaux comme si c'était plus socialement admis, ça fait plus cool de faire son rebel. Souvent ils se disent "résistants" sauf que si notre ennemi est le virus, on devrait plutôt y voir plutôt des collabos. 🤔
 
Bref, respectez les règles, évitez de contaminer les autres et prenez soin de vous.

P.S. : Au fait si ce blog venait un jour à disparaître ou à ne plus être alimenté (en preant en compte certaines bizarreries sur les réseaux...), vous pouvez retrouver des informations similaires sur la page Facebook suivante : 
On est pas que crédule | Facebook (Il y a aussi, parfois, pas mal de bizarreries !).

 

Attentat de Rambouillet : les imprécisions de Rachida Dati sur le délit de séjour irrégulier

Le 30/04/2021

L'ancienne garde des Sceaux Rachida Dati a appelé à rétablir le délit de séjour irrégulier en assurant que sa suppression en 2012, sous la présidence de François Hollande, n'était en rien liée aux obligations découlant du droit européen. C'est inexact : cette abrogation avait été décidée conformément à un arrêt de la Cour de cassation qui se basait sur une décision de la justice européenne et une directive de la Commission datant de 2008, selon les documents consultés par l'AFP et les explications de deux experts.

Attentat de Rambouillet: les imprécisions de Rachida Dati sur le délit de séjour irrégulier | Factuel (afp.com)

 

Ainsi commence le facisme

Le 30/04/2021

Ainsi commence le facisme...
Ainsi commence le facisme... 

 

Les facteurs de l’inflation

Le 30/04/2021

Introduction : la théorie quantitativiste de la monnaie

Selon Milton Friedman, la masse monétaire correspond à la quantité d’argent disponible. Si elle est trop importante pour les besoins de l’économie, il y aura de l’inflation. À l’inverse, si elle est trop faible, il y aura de la déflation. Il faut donc créer suffisamment de monnaie pour les besoins de l’économie, mais pas trop non plus. C’est le rôle de la banque centrale.
 

Les facteurs de l’inflation par la demande

L’inflation de la demande signifie que l’offre est inférieure à la demande. Soit la demande est trop importante (et l’offre ne peut pas suivre), soit l’offre est insuffisante (et la demande n’est pas satisfaite).
 

L’excès de la demande


Le crédit

La demande peut être trop importante à cause du crédit. Les banques peuvent donner trop de crédit aux individus lorsque le taux d’intérêt chute.


Le déficit budgétaire

Il y a déficit budgétaire lorsque les dépenses sont supérieures aux recettes. La demande peut être supérieure à l’offre, d’où des risques inflationnistes. C’est la conséquence négative de l’effet multiplicateur.
 

L’excédent de la balance des paiements

Si des étrangers achètent des produits français, les flux monétaires vont augmenter et changeront le cours de la monnaie, donc les taux d’intérêt. La balance des paiements est le document enregistrant toutes les entrées et sorties du territoire. Des entreprises françaises peuvent se financer à l’étranger et inversement. Si les entrées de monnaie sont trop importantes, il y a excédent de la balance des paiements, donc la masse monétaire présente sur le territoire augmente, d’où l’inflation.
 

L’insuffisance de l’offre

L’insuffisance du stock de capital

L’offre, c’est la production, fonction combinant travail et capital. L’insuffisance des facteurs de production peut donner lieu à une insuffisance de l’offre. Si les entreprises n’investissent pas, elles peuvent ne pas suivre la demande. Les entreprises peuvent ne pas vouloir investir et utiliser pleinement leurs capacités de production.
 

Plein emploi des facteurs de production

En cas de pénurie de main d’œuvre, les entreprises ne peuvent pas produire davantage pour répondre à la demande, d’où une inflation et des tensions sur le marché du travail. À la fin des années 1960, on a eu une pénurie de main d’œuvre et l’inflation a augmenté de 3 points.
 

Les facteurs de l’inflation par les coûts

Les salaires

L’inflation par les coûts repose sur l’élaboration du prix de vente. Celui-ci est obtenu à partir du coût de production (matières premières, travail, capital) et de la marge. La croissance des salaires permet la croissance des prix qui permet la croissance des salaires. C’est une « spirale inflationniste ».
 

Les charges financières

L’inflation peut être due à l’augmentation des charges financières des entreprises qui répercute l’augmentation du taux d’intérêt par exemple sur les prix.
 

La hausse du prix des produits importés

Si les produits importés sont utilisés comme matières premières, cela peut mener à de l’inflation. Par exemple, les prix des matières alimentaires ont flambé en 2007, ce qui a amené de l’inflation. De même avec les prix du pétrole dans les années 1970.
 

Le profit

L’entreprise peut choisir d’augmenter sa marge, ce qui pourrait avoir pour conséquence l’augmentation générale des prix (si les autres font de même).

 

La puissance du pôle asiatique : la puissance chinoise

Le 30/04/2021

Depuis 1850, on estime que trois périodes se sont succédées en Chine. De 1850 à 1950, on peut parler d’un certain déclin chinois à mettre en parallèle avec la croissance économique prodigieuse de l’Occident. En 1949, les communistes arrivent au pouvoir en Chine. Ils investissent massivement dans l’industrie lourde (tout comme leur grand frère soviétique), c’est-à-dire dans la construction navale, l’armement, la fabrication de moyens de production, etc. De 1950 à 1978, la croissance économique se stabilise, mais la reconstruction de l’économie domine. Le taux de croissance de la Chine est toutefois supérieur à celui des autres pays émergents. Ce modèle rencontre des faiblesses : les dépenses militaires chinoises sont énormes et la collectivisation des terres ainsi que le grand « bond en avant » ont entrainé une faible production agricole et on laissé de côté la productivité de l’agriculture, entrainant des conséquences dramatiques et tragiques : des dizaines de millions de victimes.
 

De 1978 à 1990 : la libéralisation de la Chine

Depuis 1978, le taux de croissance chinois bat tous les records mondiaux : le P.I.B. augmente de plus de 5% par an, mais ce taux de croissance élevé doit être mis en parallèle avec un possible effet de rattrapage depuis environ 25 ans. En décembre 1978, Mao est remplacé par Deng Xiaoping qui change de politique et accepte plus de libéralisme. Deng Xiaoping, alors Vice-Président du Parti Communiste Chinois, commence par l’agriculture : il laisse plus de place à la privatisation en autorisant la propriété privée, l’exploitation familiale des terres, le démantèlement des communes populaires (gèrent l’économie locale), le rétablissement du profit comme critère de gestion pour les entreprises, l’instauration d’une prime au rendement, etc. Le démantèlement des communes fait notamment que la prise de décision ne passe plus par les pouvoirs locaux, mais uniquement par le pouvoir central (la Chine se centralise lorsque les autres pays se décentralisaient à l’époque). En 1984, les réformes s’exacerbent : Deng Xiaoping veut aller encore plus loin pour rattraper l’Occident. Il s’attaque à la planification pour laisser plus de place à l’économie marchande. Il ne la retire pas totalement, ce qui donne naissance à un système mixte, combinant économie planifiée et économie de marché. En France, les parts d’économie planifiée et d’économie de marché étaient respectivement de 15 et 85%. En Chine, c’est de l’ordre de 75 et 25% respectivement. Deng Xiaoping s’attaque aux prix : il abolit les plafonds fixés par l’État, mais laisse cohabiter deux systèmes dans les entreprises : un système de prix administrés pour les achats d’approvisionnement et un système de prix libres pour les ventes aux clients. Des distorsions apparaissent dans les coûts de production entre les entreprises et à l’intérieur même des entreprises, d’où la création de marchés parallèles pour vendre les marchandises devenues trop chères. Les organes du Parti Communiste revendent des marchandises au noir qu’ils ont achetées à des prix administrés. Les trafics de toute sorte se développent de même que la croissance des prix. On peut donc dire que la libéralisation a été incontrôlée et incohérente. En automne 1988, on gèle les réformes et on tente de contrôler l’inflation via un contrôle des prix (réinstauration de plafonds). En France, il s’est produit la même chose en 1984 (désindexation des salaires sur les prix et contrôle des prix par l’État). En juin 1989, une nouvelle crise apparaît, mais cette fois, elle est politique. Deng Xiaoping durcit son discours et remet en cause les réformes qu’il a lui-même engagées depuis des décennies car elles se sont avérées peu fonctionnelles. En 1990, les manifestations étudiantes sur la place Tiananmen montrent l’exaspération de la population. À la fin de l’année 1990, les conservateurs perdent l’initiative. En 1991, un coup fort est porté au système avec la chute du grand frère soviétique.
 

Les années 1990 : l’explosion de la puissance chinoise

En 1992, les réformes reprennent, relancées par la fin du communiste en U.R.S.S.. Les prix administrés ne représentent alors que 20% du commerce de gros. En 1994, les banques et les institutions subissent des réformes profondes pour mettre en place des instruments de régulation de l’économie de marché. La réforme bancaire renforce ainsi l’autorité de la banque centrale. L’État peut alors imposer sa politique monétaire à toutes les banques commerciales. Le taux de change officiel subit également une réforme puisqu’il devient unique sur tout le territoire (avant, il différait suivant les provinces chinoises). Une réforme fiscale intervient, instaurant l’obligation de l’équilibre dépenses – recettes. La péréquation est instaurée dans ces années : l’État récupère l’argent et le redistribue alors aux régions suivant leurs besoins pour éviter les déséquilibres de ressources entre les régions. L’ouverture sur l’extérieur se fait selon deux mouvements : amener les capitaux étrangers en Chine et exporter des produits chinois à l’étranger. Pour accélérer la croissance, on cherche à fabriquer des biens grâce à des capitaux et à exporter ces biens. La Chine rejoint officiellement l’O.M.C. (Organisation Mondiale du Commerce) en 2001. La Chine crée des Z.E.S. (Zones Économiques Spéciales) pour attirer des entreprises (équivalent des zones franches) via des exonérations fiscales (diminution de l’impôt sur les bénéfices, suppression du droit de douane, etc). Les Z.E.S. se situent à proximité des pôles économiques de développement tels que Hong-Kong et Taïwan, surtout sur les zones côtières. Ce sont des zones économiques et techniques pour attirer les capitaux étrangers en terre chinoise.

 

Les investisseurs étrangers s’installent en Chine, encouragés par les conditions favorables. L’État investit dans les secteurs exportateurs destinés à se substituer aux importations tels que l’automobile, l’électronique, etc. Des industries importatrices deviennent exportatrices : c’est la stratégie de substitutions aux importations. L’ouverture est importante, mais contrôlée. Des tarifs douaniers et des quotas sont instaurés pour protéger de la concurrence les produits chinois. On peut voir dans le protectionnisme chinois une application de la théorie de Friedrich List concernant les industries naissantes. En 2001, la Chine entre dans l’O.M.C. On constate alors une explosion littéralement des exportations chinoises (11,2% à son paroxysme) avec un taux d’investissement de 40% (alors qu’il est de 15% en France). La Chine devient un géant industriel et commercial. Le niveau de vie augmente rapidement, d’où des incidences sur les cours des matières premières avec une pénurie en 2007 expliquant l’explosion des prix du pétrole en 2008. Depuis, les prix diminuent puisque la demande a chuté. La Chine est aujourd’hui le 4ème exportateur mondial (devant la France, 5ème). Elle produit environ 60% des téléphones portables et des appareils photos et 50% des téléviseurs.
 

Depuis les années 2000 : Une croissance fragile

Toutefois, la croissance chinoise reste fragile : la Chine est un pays à la croissance inégale, forte dans les grandes villes et les zones côtières, mais faibles dans l’arrière-pays où l’on peut constater une absence totale de progrès. La croissance est très extravertie (tournée vers l’extérieur) et dépend donc trop de ses exportations, orientées vers les États-Unis et l’Europe de l’Ouest. La crise économique a réduit comme une peau de chagrin la croissance chinoise qui est aujourd’hui à environ 8,5%. Même si cela ne semble pas être grave, il faut savoir que 1 point de croissance en moins (comme c’est le cas ici), c’est 50 millions d’emploi en moins. De ce constat résulte une grande précarité : les écarts de revenus étaient de 1 à 2,8 en 1978 contre 1 à 4 actuellement. Enfin, la Chine reste très dépendante des investissements étrangers. Les entreprises étrangères réalisent le tiers de la production industrielle et la moitié des exportations chinoises. En résulte de fait une grande fragilité si les capitaux se retirent. D’autre part, les mouvements sociaux deviennent de plus en plus nombreux et prennent de plus en plus d’ampleur dans le pays, obligeant les autorités à s’assouplir sous la pression du peuple.

 

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