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On est pas que crédule

Les incidences de l’intégration économique régionale en Europe

Le 03/05/2021

Les ratios permettant d’atteindre les critères de convergence
Les ratios permettant d’atteindre les critères de convergence 

Les incidences d’une intégration économique régionale réussie sont principalement monétaires. Elles se traduisent pas des critères à respecter mesurés par des ratios servant d’indicateurs.
 

Les critères de convergence

Les critères d’optimalité et de stabilité de la zone monétaire (évoqués par Mundell en 1960) sont :

  • Parfaite mobilité des facteurs de production (permise par la libre circulation) au sein de la zone d’intégration économique régionale
  • Stabilité monétaire : parité fixe à l’intérieur de la zone (l’Union Européenne a désormais une monnaie unique, l’euro), mais parité flexible à l’extérieur de la zone d’intégration économique régionale autorisant des fluctuations (pouvant même être fortes) pour permettre d’absorber les chocs externes (par exemple la dégradation de la balance commerciale)
  • Lutte contre l’inflation (en cas de problème monétaire) via l’augmentation des taux d’intérêts (nécessite l’intervention des banques centrales de la zone d’intégration économique régionale)

Pour ce faire, l’Union Européenne a défini des critères de convergence lors du Traité de Maastricht en 1992 : pour avoir des États intégrés stables, il lui faut surveiller leurs politiques budgétaires et monétaires.

Les ratios utilisés en Europe pour mesurer la convergence

La Banque Centrale Européenne a pour mission de veiller à maintenir la stabilité des prix. L’Europe a donc fixée des critères de convergence afin d’éviter l’inflation (en contrôlant la masse monétaire), les dérives publiques et les déficits budgétaires, que les pays de la zone d’intégration économique régionale doivent s’efforcer de respecter. Ces normes à respecter sont mesurées par des ratios. Toutefois, aucune sanction n’est prévue pour les pays qui ne respectent pas ces règles (hors Pacte de Stabilité & Croissance).

  • Le ratio de la dette par rapport au P.I.B. (Produit Intérieur Brut) doit être inférieur à 60%.
  • Le ratio de la masse salariale dans le secteur public par rapport aux recettes publiques (cela sert à savoir s’il n’y a pas « trop de fonctionnaires » par rapport aux recettes publiques) doit être inférieur à 50%. Si la masse salariale augmente, le pouvoir d’achat augmente aussi, la consommation aussi, d’où un dynamisme économique. De plus, l’emploi augmente, donc le chômage diminue. Toutefois, à long terme, cela peut augmenter la dette publique (et les déficits budgétaires) et aboutir à un fort endettement de l’État.
  • Le ratio des dépenses d’investissements publics (infrastructures, réseau, etc) comparées aux recettes fiscales doit être supérieur à 30% (car ce sont des investissements sur le long terme).
  • Le déficit budgétaire ne doit pas dépasser 3% du P.I.B..
  • Le taux d’intérêt ne doit ni être trop élevé (car il pénaliserait l’économie en n’offrant pas d’argent aux emprunteurs), ni trop faible (car il aurait des conséquences inflationnistes). En effet, un taux d’intérêt trop fort augmente le coût du crédit, donc la demande de crédit diminue et la consommation et l’investissement diminuent. Cela aboutit à la récession et à l’augmentation du chômage. Un taux d’intérêt trop faible aura tendance à laisser les vannes du crédit trop ouvertes, donc l’inflation augmentera (plus de masse monétaire). Le taux d’intérêt est fixé par les banques centrales (Banque Centrale d’Angleterre, Banque Centrale Européenne…).

 

Les avantages comparatifs et l’intégration économique régionale selon Béla Balassa

Le 03/05/2021

Béla Balassa a exposé les avantages de l'intégration écconomique et tente de justifier l’intégration économique régionale. Il se trouve que les entreprises recherchent systématiquement des gains de productivité et de spécialisation.
 

Les avantages comparatifs selon Béla Balassa

Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la fabrication d’un bien ou d’un groupe de bien et y trouve un gain : le gain de la spécialisation. La spécialisation entraîne pour le pays un accroissement des investissements liés à ce bien. L’investissement de masse permet de moderniser et de protéger le pays contre les incertitudes sur l’avenir. Grâce aux investissements, il est possible de dégager des gains de productivité et des économies d’échelles.


L’intégration économique régionale selon Béla Balassa

L’intégration économique régionale constitue un avantage pour un pays car elle agit sur la compétitivité des entreprises de ce pays. Un danger existe : les entreprises peuvent en profiter pour ré-allouer leurs ressources entre les pays membres. Ce risque se manifeste surtout pour l’emploi : la concurrence pour l’emploi se durcit avec l’arrivée d’autres pays sur le marché devenu plus important, d’où un nivellement des salaires par le bas. Selon Béla Balassa, l’intégration a en effet des effets sur l’emploi qui sert de variable d’ajustement. Les entreprises peuvent choisir les pays où les coûts sont les moindres. Les ressources peuvent alors être relocalisées (dumping social et dumping fiscal) : on peut déplacer à l’intérieur de la zone économique intégrée les ressources et facteurs de production là où c’est le plus intéressant. Soit l’entreprise se déplace vers un autre pays, soit les travailleurs viennent de l’étranger pour travailler dans l’entreprise. Cela peut constituer un danger pour les pays riches qui voient leur niveau de vie moyen baisser (à cause des travailleurs qui viennent de l’étranger). Cela influe sur le chômage et les salaires, mais ce n’est que transitoire : cela signifie à terme plus de croissance et de création d’emplois.

 

Les inconvénients de l’Union Européenne

Le 03/05/2021

Inconvénients de l’Union Européenne pour les consommateurs

Les consommateurs ont trois éléments de décision pour un produit : prix, qualité et choix. La concurrence peut être créatrice d’oligopoles où les entreprises s’entendent sur les prix et les quantités. Le consommateur en est alors directement victime car les prix sont fixés directement par les entreprises. Pour éviter ces dérives, l’Union Européenne a un organisme surveillant la concurrence. La qualité peut aussi être touchée si les entreprises s’entendent sur les prix. L’innovation est également touchée si les entreprises s’entendent. S’il y a une explosion de la demande et que l’offre est insatisfaisante (s’il y a une défaillance de l’offre), les prix peuvent augmenter fortement avec une tension inflationniste. Depuis la création européenne, les entreprises ont eu tendance à se rapprocher et à fusionner pour bénéficier d’économies d’échelle. Les consommateurs voient donc les prix augmenter, ce qui a une incidence négatif pour leurs pouvoirs d’achat. La qualité des produits peut également se dégrader (si les entreprises ne respectent pas certaines normes, par exemple). De plus, l’augmentation de l’offre augmente la probabilité d’avoir des produits défectueux (affaires des Fromages italiens, par exemple).
 

Si la concurrence est importante, le marché peut laisser rentrer n’importe qui pour vendre n’importe quoi (en ne respectant pas les normes de production, de sécurité, etc). Les produits sont vendus par des producteurs peu scrupuleux qui ne pensent qu’à leurs profits (qui rognent sur les procédures de contrôle de sécurité, etc). Les consommateurs peuvent être exposés à une perte de qualité ou de contrôle de sécurité. Le choix peut être nul si les entreprises profitent de l’Union Européenne pour s’absorber et fusionner. L’offre locale peut être absorbée par l’offre des autres pays de l’Union et les entreprises les plus fragiles peuvent disparaitre. Les oligopoles remettent ainsi en question le choix des consommateurs. De plus, l’exacerbation de la concurrence risque de fragiliser les petites entreprises. Les meilleures entreprises s’en sortent bien, mais les plus faibles ont des difficultés croissantes. Cela peut provoquer des dépôts de bilans chez les T.P.E ou les P.M.E. Ces entreprises ne peuvent s’en sortir qu’en se faisant absorber par une entreprise plus robuste.
 

Inconvénients de l’Union Européenne pour les entrepreneurs

La construction européenne aura tendance à pénaliser les plus petites à cause des rapprochements et de la concurrence. Dans ce cas, la seule porte de sortie pour l’entreprise est l’innovation. La marge de manœuvre est faible si l’État n’accorde pas de subventions. Le risque pour l’entreprise est de se voir absorbée par une plus grande. Les entreprises ont également à craindre la concurrence plus importante qui peut les mettre en danger si les prix pratiqués par les concurrents sont trop faibles par rapport à leurs coûts de production.
 

Inconvénients de l’Union Européenne pour les salariés

Tous les salariés travaillant dans les petites entreprises ou dans les entreprises ayant des difficultés risquent de perdre leur emploi, tout comme ceux travaillant dans les entreprises qui ont fusionné. De plus, si l’entreprise part vers un autre pays de l’Union pour y délocaliser une partie de son activité, l’actif peut perdre son emploi. Le dumping social concerne les salariés (conditions de travail et rémunérations), le dumping fiscal concerne l’imposition. En cas de crise, le salarié est dans une situation précaire où son pouvoir de négociation diminue. Le nivellement par le haut se fait rarement : on a plus un nivellement par le bas. Les salariés les mieux lotis perdent peu à peu tous leurs avantages (dégradation des conditions de travail). Les modèles se rapprochent du modèle anglo-saxon : par exemple, les jours fériés (lundi de Pentecôte). Les coûts salariaux et la fiscalité des pays scandinaves démotivent les entreprises qui veulent délocaliser leur production dans ces pays. Les suppressions d’emploi ont surtout été faites dans l’industrie fortement mécanisée (automobile, etc) et l’agriculture. Les services n’ont été que faiblement touché par les délocalisations. Le secteur industriel représente environ 25% du P.I.B.. L’Irlande est devenue une plateforme téléphonique importante. La directive Bolkestein stipule que la législation du pays d’origine s’applique au salarié (et non la législation du pays d’accueil), mais cette directive n’est pas appliquée. Les législations s’harmonisent avec un nivellement par le bas.
 

Inconvénients de l’Union Européenne pour les nations

Les nations doivent abandonner leur souveraineté nationale au profit de l’Union Européenne. L’investissement, l’activité et la fiscalité sont les principaux manques à gagner induits par l’Europe. L’Europe n’est pas encore une entité homogène. Les pays peuvent aussi être victime de dumping fiscal (à cause des pays de l’Est). Il existe encore des différences en matière de T.V.A. ou d’impôts sur les sociétés. Certains pays attirent plus les capitaux que d’autres comme c’est le cas du Luxembourg, de l’Irlande, du Royaume-Uni (surtout Londres) et d’entités telles que Saint-Marin, Andorre, Monaco. Il peut aussi avoir des cas de fraudes fiscales. Les pays les plus avancés socialement peuvent être freinés par les pays moins avancés. Par exemple, lorsque la France a fixé l’âge de travailler à 16 ans, elle a été condamnée parce que l’Europe le fixait à 15 ans. De même, les femmes ne pouvaient pas travailler la nuit mais l’Europe a condamné la France pour permettre aux femmes de travailler la nuit. L’harmonisation fiscale est incomplète, d’où des distorsions fiscales, notamment en matière de T.V.A.. L’harmonisation sociale est inexistante (pas de salaire identique), d’où des distorsions face à la concurrence. Les services publics sont remis en cause : l’Europe pousse les États à libéraliser les grands réseaux. Tous les pays doivent se plier à la libéralisation des grands réseaux (transport en commun, énergie, télécommunications (téléphone, internet, etc), eau, poste). Les mauvaises couvertures de l’intérêt général (régions éloignées, catégories sociales inférieures, etc) sont dues au manque de rentabilité de ces régions. Si l’on privatise, ce sera encore pire avec la création d’un système excluant des individus et des régions. Si les entreprises chargées de la mission publique déposent le bilan, les consommateurs risquent de se retrouver dans une situation précaire. Le chômage progresse par rapport au pays pratiquant le dumping social et l’activité peut être ralentie dans le pays d’origine.

 

Caprice de pays riche ?

Le 02/05/2021

Caprice de pays riche ?
Caprice de pays riche ? 
Caprice de pays riche bien trop habitué à avoir le choix ?

 

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Le 02/05/2021

La lutte contre la désinformation sur les vaccins, ça sert !

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